éPisode 1 :        

 

 Je m’appelle Jean-René Dupaté, en lisant le journal ce matin, vous êtes peut-être tombé sur l’article hors du commun que j’ai vécu la semaine dernière. Habituellement il ne se passe rien d’extraordinaire dans ma vie, mais tout a changé l’été dernier, souviens-toi. Pour commencer tout semblait parfaitement normal. Je me suis levé la tête dans le cul, puis je suis allé aux toilettes. Après j’ai mangé un bout et je suis parti au trav’… ah non, je suis au chômage. D’ailleurs, ça me faisait bien chier, enfin bon. Bref, la journée s’est déroulée comme une journée ordinaire. J’ai passé mon temps à astiqué mon petit… quotidien,  jusqu’à lui donner une blancheur… Passons ! Voilà pourquoi il est si incompréhensible, que je me sois dirigé ensuite vers le placard de l’entrée pour m’emparer d’un flingue qui n’avait jamais servi, sauf pour tuer le chat du vieux Jean-Pierre Matou. Mon corps fut découvert par mon voisin, M. Mouton, qui avait été intrigué par ce bruit, il croyait certainement à un chasseur tirant sur son troupeau.

 

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Histoire :

    On voit une rue, dans un quartier résidentiel avec un car Transisère ou un bus Ruban qui passe. Quelqu’un traverse la rue (Jean-Pierre Matouffe habillé en pseudo-clown) en courant et la caméra le suit puis se rapproche de lui. Jean-Pierre passe devant une maison et la caméra reste devant la porte d’entrée de cette maison. On voit Jean-René Dupaté qui ouvre la porte et en sort. À partir de cet instant, le texte défile (en bande sonore bien sûr). Jean-René se pose sur une chaise qui se casse le faisant tomber parterre, dans son jardin, avec une Smirnoff à la main. Il s’assoit donc sur la pelouse et regarde la rue s’éveiller (Le texte commence quant il ouvre la porte et s’arrête à « tout semblait parfaitement normal » pour cette scène-ci).
Ensuite, le texte continue : « Je me suis levé la tête dans le cul, puis je suis allé aux toilettes. » Jean-René ouvre la porte de sa chambre et s’enferme dans les chiottes desquels on entend d’étranges bruits. La porte se referme bien sûr devant la caméra.
Tout de suite après : « Après j’ai allumé l’ordi et je suis parti au trav’… ah non, je suis au chômage. D’ailleurs, ça me faisait bien chier, enfin bon. » : Jean-René est devant son écran d’ordinateur, tout content (on le voit plus ou moins de face) et quand on parle de chômage, il devient tout triste. « Bref, la journée s’est déroulée comme une journée ordinaire. » : Jean-René sort de chez lui, marche dans une merde, et retourne chez lui pour laver avec sa chaussur dans les mains.
« J’ai passé mon temps à astiquer mon petit… quotidien, jusqu’à lui donner une blancheur… » : Jean-René est devant l’évier (on le voit de dos), on le voit faire des gestes suspects. Puis la caméra remonte par-dessus son épaule et on voit qu’il frotte avec une éponge sur sa chaussure pour faire partir le caca de chien.
« Passons ! » Jean-René se tourne subitement vers la caméra, avec de grands yeux. Gros plan de face. « Voilà pourquoi il est si incompréhensible, que je me sois dirigé ensuite vers le placard de l’entrée pour m’emparer d’un flingue qui n’avait jamais servi, sauf pour tuer le chat du vieux Jean-Pierre Matouffe. » : Il s’approche d’un placard et en sort un coffre à jouets et prend un pistolet à eau fluorescent.

La caméra est en dehors de chez Jean-René et on entend une terrible explosion.
« Mon corps fut découvert par mon voisin, M. Mouton, qui avait été intrigué par ce bruit, il croyait certainement à un chasseur tirant sur son troupeau. » : On voit Cyrille alias André Mouton qui essuie une tache de ketchup (gros plan sur la tache, en premier lieu). La caméra remonte, recule aussi, et on le voit mangeant un hamburger. Il regarde au dehors.
André Mouton sort de chez lui, intrigué par ce bruit terrible. On voit une grosse pancarte où il est écrit : « Chez Mouton » et juste à côté, on voit une autre où il est écrit « Chez Jean-René Dupaté ». André Mouton dit : « Ça vient de chez mon voisin ! Il faut que je me dépêche ! ». Il court, passe devant la maison de Dupaté, traverse la rue, puis traverse une passerelle, passe sur une place, court sur un champ, longe un trottoir en ville, court devant un magasin Casino et arrive dans son quartier, passe devant la pancarte où il était écrit « Chez Mouton », fait deux mètres et arrive devant la pancarte « Chez Jean-René Dupaté ». Il dit alors : « Ah, je suis enfin arrivé. J’ai fais aussi vite que possible ! »
Il est sur le seuil de la maison de Dupaté, lorsqu’il se rend compte qu’il n’est pas seul. Il y a Antonio Rodriguez, Harry Sacurie, Jean-Pierre Matouffe et quelques autres gens, comme un nouveau venu dans le quartier, un certain (on ne le sait pas encore) Mike Café.
Ils se regardent tous, essoufflés quand ils se rendent compte qu’ils ne se sont pas encore salués. S’ensuit alors un moment, devant chez Dupaté, où les quatre types, et les autres, se serrent la main, s’enserrent etc. Mouton : « Salut les gars, ça faisait longtemps », Sacurie : « Ouais, grave, au moins depuis hier soir au Kebab », Antonio : « Ça roule ma boule ? », Matouffe : « Yô Antonio ! ». Les autres : « Ta gueule Jean-Pierre », Matouffe : « Bande de cons », André : « Alors Harry, comment va ta femme, ta bière ? », Harry : « Ma femme, putain j’l’avais oublié celle-là, sinon la bière ça va ». En bruit de fond on entend des « salut », « comment ça va ». Mais là, Antonio remarque un truc étrange. Antonio : « Et, regardez ! » Il montre la porte de la maison de Dupaté. Il y a un liquide rouge qui passe sous la porte. Les quatre amis regardent, mais les autres derrières continuent à parler. Dans un même geste, Antonio, Harry, André et Jean-Pierre se retournent vers eux et disent : « Chuuut ! ». Les gens se taisent et on voit un drôle de type passer derrière eux (M. Oasis). Alors, André frappe à la porte de chez Dupaté et celle-ci s’ouvre toute seule. Les amis sont très intrigués. André entre le premier et ils entrent chacun à leur tour. Harry remarque un pot de peinture rouge : « Tiens, il refaisait les murs, il a du renverser le pot, quel mongole. », mais Jean-Pierre découvre un double écriteau où il inscrit : sur la flèche partant à gauche : « Ma jambe coupée, par ici » sur la flèche partant à droite : « Trois orteils par là ». Ils se regardent et André les appellent soudain : « Regardez, c’est sa tête ! ». Jean-Pierre : « Mais qu’est-ce qu’elle fait là ? », les autres le regardent avec des yeux lassés. Antonio : « J’appelle la Police Multicipale » Il sort son téléphone portable de l’après-guerre et compose un numéro. « Allô, ici Antonio Bandé… Rodriguez. Je vous appelle car il y a des morceaux Dupaté un peu partout dans la maison ». « Ici la Poulice, si vous continuez à nous faire perdre notre temps avec vos plaisanteries on va vous envoyé Robotcop ! », Antonio « Non mais c’est vrai, M. Dupaté a explosé ! », « Ok, restez-là on arrive. ».
Voix-Off de Jean-René Dupaté : « Ainsi la police arriva et trouva mon corps. Je ne sais pas comment ils ont réussit mais ils ont finalement optés pour un suicide. » Durant cette scène, on voit les quatre amis sortirent de la maison (caméra à l’extérieur), on voit un agent de police et une voiture blanche avec un gyrophare.
Puis la caméra recule et recule encore pendant que Jean-René dit : « Mes restes furent enterrés le jeudi suivant. Et deux jours après, la vie reprend son cours… ».
On est maintenant quelques mètres avant le restaurant Délicieux, au même niveau que l’angle de Casino. On filme donc, d’assez loin, le resto Délicieux Kebab.
La voix-off de Dupaté dit : « Quelques habitants du quartier vinrent apporter leurs condoléances, mais comme je n’avais pas de famille et comme ils étaient pauvres, ils firent la veillée dans un restaurant Kebab. Comme à leur grande habitude. D’ailleurs, on ne voyait pas bien la différence avec tous les jours, eux non plus, au passage. Mais c’est le geste qui compte, pas vrai ? Hein, dîtes-moi Oui, s’il vous plait. ». Harry Sacurie marche en direction du Kebab et Jean-René continue : « Bref, comme de coutume ils apportèrent de la bière ».
« Harry Sacurie, apporta de la Desperados. Autrefois il ne buvait pas autant… quoique… si ! Mais il avait une femme, une très charmante femme. Cependant, celle-ci n’acceptait pas l’attitude irresponsable de son mari envers l’alcool. »
On voit (à partir de « Autrefois… ») Harry qui est chez lui avec sa femme devant lui qui lui dit : « J’en ai marre Harry ! Tu dois choisir maintenant : c’est ta bière ou c’est moi, mais pas les deux, je ne le supporte plus ! » Harry : « Ben la bière alors, sans hésitation ». Sa femme lui flanque une mémorable baffe au travers de la figure et on voit de la Despé gicler un peu partout (car Harry avait une bouteille dans la main droite).
Jean-René : « Toutefois, malgré le divorce, il obtint la garde de son enfant… Pauvre gosse. » On voit Harry, qui boit une bouteille, à table, de Despé et son gamin et assis sur une grande chaise. Le bébé regarde Harry et celui-ci, qui vient de boire sa Despé lui sourit gentiment et de la bière s’écoule par sa bouche. On revoit Harry et il entre dans le Kebab. Dupaté : « Bien sûr, aujourd’hui Harry entretien toujours de bons rapports avec la bière Desperados. »
Ensuite la caméra le voit entrer dedans puis se tourne vers la rue et la serpente très rapidement jusqu’à arriver devant Jean-Pierre Matouffe, qui arrive aussi vers le Kebab.
Jean-René Dupaté : « Jean-Pierre Matouffe. Il habite dans le quartier, comme les autres. Lui aussi il amena de la bière, et la même par ailleurs. » Flash-back : « Mais avant d’atterrir ici, Jean-Pierre était clown dans un petit Cirque de tenu par des bohémiens. Toutefois, devant l’air indifférent de ses spectateurs et leur demande de remboursement, Jean-Pierre fut renvoyé, et on le mit à la rue. » (on voit Jean-Pierre dans un cirque avec des autres gens puis se donnant en spectacle devant un petit comité [classe 1S3 ?] qui ne rigole pas à sa blague. Les gens du cirque le renvoient dehors à coup de pieds au cul.) Fin de flash-back : « Aujourd’hui, Jean-Pierre Matouffe noie son ridicule sous la Desperados, et effraye même les grands-mères et petites filles. » On voit Jean-Pierre Matouffe qui se dirige vers le Kebab et une ville femme s’écarte soudain de lui, affolée et une petite fille se jette dans les bras de sa mère, effrayée. Jean-Pierre entre à son tour dans le Kebab avec une bouteille de Despé à la main.
Cette fois-ci on est à l’intérieur du Kebab et on voit Antonio qui pousse la porte. Antonio : « Bonjour ».
La caméra remonte pour le voir en entier.
Jean-René : « Antonio Rodriguez, prit aussi une bouteille de Desperados. Et avant de venir dans ce petit fast-food turc, il côtoyait les plus grands palaces de Charles Bocuse. » Flash-back : « Il travaillait avant dans une grande entreprise, jouant la rôle de commercial. Mais devant son incapacité chronique en matière de chiffre, il ne comprenait strictement rien aux mathématiques, Antonio fut licencié et se retrouva bientôt en Freelance, autre terme pour qualifier son chômage. » On voit Antonio dans un grand bureau puis devant une addition 2+2 affichée en grand devant l’ordinateur, son patron arrive et le vire. On le voit jeté dehors du grand bâtiment, on lui lance sa mallette. » Fin de flash-back. Jean-René : « De nos jours, le seul but d’Antonio est de devenir le patron de l’entreprise de distribution Desperados France, puisque Antonio fait partie de la famille précurseur de cette bière aromatisée à la tequila. » Antonio s’assoit avec les autres, donc passe devant la caméra. Derrière, par la porte, arrive André Mouton. Dupaté : « André Mouton… Ah, le bon vieux Mouton. Tiens, de la Desperados également. Bien sûr. » André entre en souriant comme un âne (ironique pour un mouton). Il se pose à la table avec les trois autres. Flash-back : « Quelques années auparavant, André était agent de sécurité dans le supermarché Casino de Villefonfon, mais profitant trop de son titre pour passer sous les réprimandes, il vola plusieurs stocks de bières Desperados et on finit par le renvoyer. Mais, entretenant encore des liens avec d’anciens collègues de la sécurité, on lui fit passer, parfois, de la Despé par des coussins en laine. » (on voit André arriver devant le rayon des boissons alcoolisées et mettre une bouteille de Despé sous sa veste et partir comme si de rien n’était. Puis un responsable du magasin arrive et le renvoie dehors. Nouveau plan où on voit André devant le magasin, se faisant donner un coussin en laine par un type de la sécurité. Fin du flash-back.
Dupaté : « Actuellement, André vit dans le même quartier que les autres, dans le même genre d’habitation, à ceci près qu’il possède un ou deux moutons de l’héritage familial dans son jardin. »

La caméra se rapproche de leur table.
Les 4 amis se marrent ensemble quand soudain :
Harry lève sa bouteille : « À…À…À qui déjà ? », Antonio : « À Jean-René ». Harry : « Ah oui merde, j’l’avais oublié ». Les quatre, en cœurs, avec leur bouteille de Despé dans les mains en faisant tchin-tchin : « À Jean-René ! ».
Jean-René : « C’est le geste qui compte, après tout ».
Un serveur arrive vers eux.
Harry : « Un miche Kebab sauce Harissa Curry. », André : « Un américain Ketchup », Jean-Pierre : « Un Kebab Ketchup », Antonio : « Un Kebab Mayo ».
Le serveur répète : « Un Kebab Mayanesse ». Remix et passage en boucle pendant quelques secondes de « Mayanesse ! »
Puis ils se remettent à discuter.
André : « Alors Antonio, tes affaires avancent ? », « Ouais, tu parles. C’est toujours la même chose, quand j’essaye de prendre contact avec l’actuel président de Desperados France, on m’envoie balader. », « Et tu n’as même pas essayé de le rencontrer en personne ? », « J’ai raté mon permis… », Harry : « Pourquoi ça ? », Antonio : « Ben moi et les chiffres… J’avais du mal avec les limitations de vitesse. Oh et puis moi et les caisses… », Jean-Pierre : « J’ai largué une caisse, Héhé » (rire à la trisomique). Les autres le regardent d’un air grave et se penchent à nouveau sur leur bière. Antonio : « Dîtes-moi les gars, vous en avez encore beaucoup des bières chez vous ? », Harry : « Non, doit m’en rester quelques unes », Jean-Pierre : « Quelques unes, quand tu déplaces les lettres du mot unes ça fait nues, c’est cool, hein ? », Harry : « Ta gueule Matouffe ! », Matouffe : « Ok, ok. Non, il m’en reste plus beaucoup non plus. », Antonio : « Et toi André ? », André : « J’ai ai encore un bon petit stock. », Antonio : « Va falloir que tu m’expliques comment tu fais un de ces jours, l’approvisionnement devient dur en ce moment ». Harry : « Ouais, d’ailleurs va falloir qu’on aille à Casino en acheter. Sinon on sera prit de court très prochainement. », Jean-Pierre : « On a qu’à aller chez André en attendant ! Vu qu’il en a plein, on s’organise une petite soirée intime. », Antonio : « Je suis partant pour une petite soirée chez André mais ton « intime » tu te l’as mets là où je pens, Jean-Pierre ! », Jean-Pierre : « Dans ton cul ?! » dit-il tout joyeux. Antonio : « Dans le tiens, gros pervers ! ». André : « C’est bon, c’est bon. Venez tous demain soir ».
Serveur : « Miche Harissa Curry, Américain Ketchup, Kebab Ketchup et Kebab Mayanesse – Mayanesse – Mayanesse – Mayanesse – Mayanesse.
Harry : « Ah ça fait plaisir ! », André : « Comme tu dis ! », Antonio : « Bon app’ », Jean-Pierre : « Bonnasse ! »
On voit un des quatre mâcher (gros plan) dans son sandwich. Et le plan change légèrement mais on a toujours un des quatre qui mâche dans le sandwich. La caméra recule et on voit en fait qu’ils sont cinq. Et oui, il y a aussi Jean-René Dupaté avec eux. Tous mangent leur Kebab.
Jean-René : « Alors comme ça tu es de la famille du créateur de Desperados, si j’ai bien compris. », Antonio : « Ouais, et je compte bien reprendre mon dû. Le président de Despé France n’a qu’à bien se tenir car Antonio Rodriguez, l’illustre homme d’affaire est à ses trousses » , dit-il en se levant soudain. Jean-Pierre : « Moi quand je suis malade, je trousse beaucoup ! ». On le regarde tous avec des yeux étonnés. Dupaté : « Alors comme ça, vous êtes tous accro à la Desperados ? », « Ouais, on est la Despégang, des fous de cette bière » dit André. Harry : « Moi, j’avais même enterré un stock énorme de Despé sous le Casino durant le chantier de sa construction lorsque j’étais maçon. Aujourd’hui il est enfoui sous le magasin. », Jean-René : « Vraiment ? », Harry : « Ouais, mais faut dire que j’étais complètement pété quand j’ai fais ça. C’est con, maintenant je sais pas comment m’y prendre pour récupérer ce stock immense. », Dupaté : « Je vois ». Antonio : « Toi aussi tu bois de la Despé, non ? Bah comme tout le monde… », Jean-René Dupaté (gêné) : « Euh, ben pas tout à fait. » Il sort une bouteille de Smirnoff. Les quatre amis de la Despégang se regardent avant de se jeter sur Jean-René et le tabasser. Fin du flash-back.
On voit les quatre amis manger leur Kebab.
André : « Il était quand même bien sympa le Jean-René, hein ? », « Ouais, c’est sûr. » dit Jean-Pierre. Harry : « Je me demande quand même pourquoi il s’est suicidé. » Antonio : « Ouais, il avait une vie heureuse et puis on s’entendait bien avec lui ». Mini flash-back de la mémoire d’Antonio : On voit Antonio dire « À mort la Smirnoff » en lançant une grenade chez Dupaté.
Harry : « Bon, va falloir aller chez lui dans la semaine pour lui prendre ses affaires. Sinon c’est les flics qui vont s’en occuper avant », André : « Ouais, on se partagera tous ses trucs ensemble », Jean-Pierre : « Moi je prends son ordi », Antonio : « Ok, on fera ça dans deux jours. ».
Et là, un nouveau type entre dans le resto : un nouveau dans le quartier. Il est louche et s’installe à une table, seul.
Les quatre amis se dévisagent alors en le voyant.
Antonio : « Bon j’y vais, je dois bosser » Il se lève et pose un billet sur le comptoir du patron du resto. Puis il sort, et les autres le suivent aussi.
Jean-René : « Après cette veillée en mon honneur, enfin je crois, la Despégang reprend le courant de sa vie quotidienne. »
Harry Sacurie est chez lui, il sert à manger et verse de la Despé dans le biberon de son gone. Il lui donne et celui-ci tombe à la renverse et hurle. Harry : « Merde le gosse ! ». Il se penche alors sur lui. On change de plan et on voit Antonio se prendre son bain dans une baignoire remplie de Despé. Antonio : « Tu seras bientôt à moi ma chère Despé ». Le téléphone sonne.
Antonio : « Ici Antonio Rodriguez, j’écoute. », Tél. : « Antonio, c’est André, tu m’avais dis que tu avais besoin d’un moyen pour te procurer de la Despé. » On change de plan et on se trouve chez André Mouton. Antonio : « Oui, c’est exact. », André : « Je pense pouvoir te satisfaire. » Antonio : « Ah vraiment ? », André : « Tout à fait, le truc c’est les coussins en laine. », Antonio : « Je te demande pardon ? », André : « On en reparlera plus tard ». On retourne dans la salle de bains de Antonio. Antonio : « Ok ». Il raccroche le téléphone posé non loin de sa baignoire. Antonio : « Hum, intéressant. Si j’ai en plus un moyen de me procurer facilement de la Despé alors peut-être aurais-je un moyen de pression pour faire couler le président de Desperados France. »
On est le soir, Jean-Pierre sort ses poubelles et croise, dans la rue, le nouveau du Kebab.
Jean-Pierre : « Bonsoir », Nouveau : « Salut. » et alors qu’il s’apprête à partir, il revient sur ses pas. Nouveau : « Dîtes, vous pourriez m’indiquer la direction des toilettes publiques ? », Jean-Pierre : « Bien sûr, c’est juste à votre droite. Mais si vous voulez, vous pouvez utiliser les miens. Ils sont aussi propres. ». Nouveau : « Merci beaucoup, au fait, je m’appelle Mike, Mike Café ». Ils se serrent la main et Mike entre chez Matouffe. Ils sont dans le couloir quand on entend d’étranges bruits, pareil à des jouissances de femmes. Mike : « Euh, je ne vous dérangeais pas, quand même ? », JP : « Non, non. Pas du tout. Je regardais seulement la Télé. ». Mike : « Ah, Ok. », JP lui montre les toilettes et attends devant la porte que Mike ait finit, d’ailleurs on entend d’atroces bruits de merde déchaînée.
Nouveau plan : Mike et JP sont sur le seul de sa maison, dehors, la caméra les regarde depuis le jardin. Mike : « Ça a été un plaisir de faire votre connaissance Jean-Pierre », « Merci » et JP referme la porte au né de Mike qui ne comprend pas bien. On se rapproche de Mike alors qu’il fait volte-face pour rentrer chez lui par la rue et on fait un gros plan sur sa ceinture : il porte un revolver.
Jean-René : « Le lendemain de la rencontre avec Mike, Jean-Pierre alla voir Harry, André et Antonio. » On voit une vue du quartier et on voit, de loin, JP sortir de chez lui en marchant. Il s’arrête devant sa voiture, démarre et fait quelques mètres avant de rejoindre la maison de Harry Sacurie. Ils se serrent la main et JP s’installe avec tous les autres déjà présent.
Antonio : « Alors ?! », André : « Comment il était », Harry : « Il boit de la Despé ? »
JP : « Je sais pas. La seule chose de sûre c’est qu’il s’appelle Mike Café, et qu’il doit certainement boire du café. », Antonio : « Mike Café ? Ça me rappelle une chanson… » et là on entend la musique de Mi Cafe pendant qu’ils sirotent leur bière.
DIALOGUE
Arrive la soirée chez Mouton où ils élaborent un plan pour récupérer le stock de Sacurie sous le Casino : Mouton connaît les gars de la sécurité et pourra s’arranger à trouver un moyen d’entrer là où Harry pense qu’il y a le stock, donc Harry et André se pencheront vers le lieux, tandis que JP fera diversion avec son humour de malade et Antonio fera jouer son talent d’homme d’affaire en rejoignant la salle des caméras de Casino pour mimer de leur vendre de nouveaux matos. Ainsi il pourra lever l’attention des surveillants de caméra de surveillance du magasin afin de permettre à André et Harry de creuser pour récupérer les Despé (utiliser la salle Kanteus et y incruster en post-prod des vidéos styles réalistes sur les écrans). Lendemain matin de cette soirée, les 4 amis se rendent chez Jean-René et embarquent ses affaires quand André tombe sur une lettre : « Je sais ce que tu as fait, ça me rend malade, je vais le révéler ». Le nom du destinataire y est inscrit mais brouillé à la caméra. Harry : « C’est horrible, c’est peut-être un suicide forcé ! », Antonio : « Ce serait alors un meurtre ! ». André : « Il y a le nom du destinataire, regardez ! » Mais au moment où ils se penchent dessus,

                                                

                                                              Ecrit par Odi-Zan

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